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<h2>Le projet EuroPoleni (2017-2023)</h2>
Le projet franco-italien Europoleni (Brest-Padoue) a permis de mettre à disposition une partie de la correspondance de Giovanni Poleni (1683-1761) avec les savants d’Italie et de l’Europe, des académiciens, des libraires-imprimeurs, des facteurs d’instruments, des aristocrates cultivés, des diplomates. Les quelque 900 lettres sélectionnées sont disséminées dans les codices de deux fonds : Vérone, Biblioteca civica sous la cote 3096 (A-Q), et Venise, Bibliothèque nationale de la Marciana, sous les cotes It. IV, 335, 592, 598, 618, 633, 642, 643, 651, 679 et 680. Le corpus réuni s’étend de 1712 (une lettre de Jean Bernoulli, de Bâle le 8 juillet 1712) à 1761, un mois après la mort de Poleni (une lettre de Francesco Poleni à Maximilien Hell, à Vienne le 16 décembre). En dehors des lettres uniques, 56 correspondances actives et passives (de 2 à 85 lettres) ont été reconstituées. Les lettres de Poleni sont des brouillons, souvent raturés, ou des copies d’une autre main, archivées avec leur date, écrites en italien, en français et le plus souvent en latin, langue internationale d’échange et de discussion scientifique.
Les sujets traités sont multiples, reflets des recherches du moment et de la sociabilité savante : hydrographie, climat, mathématiques, physique, astronomie, architecture, histoire, littérature ancienne et philologie, paléographie, géographie, descriptions d’instruments et reconstitution, éphémérides, observations, commandes de livres et tenues des comptes, abonnements aux revues et journaux, relations personnelles et amicales, accueil de jeunes aristocrates lors de leur Grand Tour d’Italie, services rendus et demandés, circulation des informations directement ou par des intermédiaires, traduction de traités en latin, aléas des transports de courriers et de paquets (guerres, épidémies, pertes, erreurs d’adresse, retards, fiabilité des porteurs). Nombre d’informations, au fil d’une lettre ou sur un feuillet joint, alimentent des publications, ouvrages ou revues : la comparaison entre la lettre et l’imprimé montre le travail accompli dans l’officine des sciences. 	
Un certain nombre de lettres ou de parties de correspondance sont numérisées et accessibles en ligne (Observatoire de Paris ; Université de Bâle ; Royal Society de Londres ; Bibliothèque nationale autrichienne…). D’autres ont fait l’objet d’une publication avec traduction et annotations :&nbsp;
<ul>
<li>A. Rusnock, The Correspondence of James Jurin (1684-1750), physician and secretary of the Royal Society, Amsterdam-Atlanta, GA, 1996 ; The Euler Archive (recensement et liens) ;&nbsp;</li>
<li>M.-L. Soppelsa, Jacopo Riccati-Giovanni Poleni, Carteggio (1715-1742), Florence, 1997 ;</li>
<li>C. Le Gall, Giovanni Poleni (1683-1761) et l’essor de la technologie maritime au siècle des Lumières, Turnhout, Brepols, 2019 (extraits d’échanges avec les membres de l’Académie de Paris) ;</li>
<li>F. Damiani, Research, teaching and science popularization in the XVIII century : an analysis of the correspondence of Jacopo Belgrado with Giovanni Poleni.</li>
</ul>
D’autres constituent un témoignage de première main, par exemple sur un chantier de restauration comme celui de la coupole de Saint-Pierre : Vanvitelli, l’architecte restaurateur de la Coupole du Vatican, est abondamment cité par Poleni dans Memorie istoriche della gran cupola del tempio vaticano, e de'danni di essa, e de'ristoramenti loro, divise in libri cinque, Padova, 1748, mais la correspondance suivie (40 lettres dans le corpus) révèle non seulement ce que fut cette entreprise hors norme sur le plan professionnel (voir P. Dubourg Glatigny, L'architecture morte ou vive : les infortunes de la coupole de Saint-Pierre de Rome au XVIIIe siècle, Rome, coll. EFR 514, 2017), mais surtout les relations personnelles de confiance et d’estime entre les deux hommes.
<h3>Carnet d’Hypothèse</h3>
La correspondance européenne de Giovanni Poleni Dans l’officine des sciences (1710-1761)
<a href="https://europoleni.hypotheses.org/" target="_blank"><ins>https://europoleni.hypotheses.org/</ins></a>
<h3>Nakala</h3>
Le titre de la collection principale est <a href="https://nakala.fr/collection/10.34847/nkl.8861s97f" target="_blank"><ins>EuroPoleni : La correspondance européenne de Giovanni Poleni. Dans l'officine des sciences.</ins></a>&nbsp;
On trouvera, pour chaque correspondant ou pour l'ensemble, la liste des lettres par ordre chronologique, avec le titre de chacune indiquant le scripteur, le destinataire, la date, le lieu.
La collection contient 68 sous-collections. Si la fonction "Rechercher" ne donne pas toutes les sous-collections ou autre recherche par mot-clé depuis la barre de recherche Nakala Press, se reporter directement à la collection dans Nakala.
Les correspondances avec les Bernoulli, les Manfredi, les Leblond, les Maraldi sont regroupées.
Chaque correspondance est précédée d’une brève notice (contenus essentiels), de la liste des lettres par ordre chronologique, d’une courte bibliographie indicative en ligne, de liens vers des ouvrages anciens numérisés. La notice de chaque lettre porte la cote du fonds, le folio ou la page, quand ils sont numérotés, les sujets abordés, des mots-clés, essentiellement les noms propres.

<h2>Giovanni Poleni et sa correspondance</h2>
Giovanni Poleni (1683-1761) est un savant polymathe, expert reconnu qui mettait en application ses connaissances en physique, en mathématiques, en hydrologie, en astronomie, en architecture. À Padoue, comme professeur d’université, il occupe les chaires d’astronomie et de météorologie (1709), de physique (1715), de mathématiques (1719), de philosophie expérimentale (1739), de navigation et de construction navale (1755). Il n’a eu de cesse de rassembler des ouvrages anciens et récents parus à travers l’Europe ; sa bibliothèque comptait plus de 6000 ouvrages. La correspondance avec les libraires Guérin l’Aîné, Van der Aa, Uytwerf, avec ses homologues Kapp et Havercamp, accompagne des listes d’ouvrages à acquérir pour son compte. Son cabinet de Philosophie expérimentale comptait une vaste collection d’instruments, visible aujourd’hui au Musée Poleni de l’université de Padoue et mise en valeur par Sofia Talas et Fanny Marcon (voir S. Talas, « New light on the cabinet of physics of Padua », dans J. Bennett et S. Talas, Cabinets of Experimental Philosophy in Eighteenth-Century Europe, Leiden-Boston, Brill, Coll. Scientific Instruments and Collections 3, 2013, p. 49-67, <a href="https://doi.org/10.1163/9789004252974_005" target="_blank"><ins>https://doi.org/10.1163/9789004252974_005</ins></a>). La lettre de Nollet, les échanges avec Musschenbroek, contiennent des croquis d’instruments à monter, que Poleni perfectionna.


<div style="text-align:none;"><img src="https://api.nakala.fr/static/website/europoleni/portrait-jpg-652fb0cadea9a.jpg" alt="undefined" style="height: auto;width: auto"/></div>
Portrait de Giovanni Poleni vers 1735-1740 par Rosalba Carriera (Musée du Grand Siècle, Haut-de-Seine)
Poleni fut membre de plusieurs Académies : Royal Society de Londres (1710), Académie des Ricovrati de Padoue (1713), Académies royales des sciences de Prusse (1715), de Saint-Pétersbourg (1724), et de Paris (1739) dont il reçut plusieurs prix pour ses traités de navigation. 
Il étudie, à la demande du Sénat de Venise, l’hydrographie de la lagune et de la Lombardie (voir M.-Giulia Lugaresi, Le raccolte italiane sul moto delle acque, 2015, Université de Ferrara) ; il envoie régulièrement ses observations météorologiques et astronomiques à ses correspondants et reçoit les leurs.



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Lettre de Bernardino Zendrini (Vérone, BC 3096/O) du 27 décembre 1737 : aquarelle de l’aurore boréale vue à Venise le soir du 16 décembre 1737 à la 6e heure de la nuit



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Lettre de Marinoni du 30 août 1727 (Venise, BNM It.IV,642) : schéma prévisionnel de l’éclipse du 15 septembre
Il est appelé par le pape Benoît XIV à collaborer avec Vanvitelli à la restauration de la coupole du Vatican (1748). Il est lui-même philologue et éditeur scientifique de Frontin, de Vitruve et de son compilateur alors inconnu (Cétius Faventinus). Ses ouvrages imprimés (liste sur Gallica, Internet Archive), les mémoires des Académies (Londres et Paris, en ligne), témoignent de son inlassable activité.



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Lettre du 8 juillet 1737 à Alessandro Pompei à Vérone (Vérone, BC 3096/M), croquis de corniche sur un fronton, commentaire d’un passage de Vitruve, De architectura 4, 2
La correspondance est souvent entamée par l’envoi ou la réception d’un ouvrage et le plaisir flatteur d’engager un commerce épistolaire. Elle fait état de situations épineuses ou embarrassantes. Bien qu’étant revenu sur ses démonstrations critiques, Joseph Atwell envoie à Poleni son long commentaire (inédit et jamais publié) contre Gravesande (31 janvier 1730) et Poleni botte en touche en répondant poliment. Après l’envoi à James Jurin (lettre de Jurin le 26 novembre 1742) d’un petit commentaire dont il espérait un prix de la Royal Society (De novis quibusdam cogitationibus ad explorandum, num pendula vi aliqua centrifuga perturbentur, commentariolum illustrissimae societati regali Londinensi oblatum, PT 42/468, 1743, p. 299-306), Jurin répond avec tact : les expériences doivent être soumises à la Royal Society en présence des membres ; faute d’une expérience convaincante avec le pendule effectuée par l’horloger Graham d’après les calculs de Poleni, Jurin tâche de faire oublier la déconvenue de Poleni, fait publier l’opuscule, moyennant des corrections de l’auteur, dans les Philosophical Transactions… et s’en remet au jugement du public savant. Poleni s’est-il soumis à l’ordre de Rasoumowsky (lettre du 30 juillet 1748) de ne plus entretenir de relation avec Delisle ? Une dernière lettre de Poleni du 10 septembre 1748 maintient encore la discussion scientifique. La correspondance avec Euler tourne court avec la lettre du 6 octobre 1749 : les révolutions de la terre autour de son axe sont-elles égales, demande ce dernier, qui, en comparant les observations passées et récentes et dans l’impossibilité d’avoir de plus longues périodes de temps, avoue ses limites. Poleni décrit la sphère armillaire qu’il a construite jadis et qui pourrait servir à une expérience pour résoudre le problème. Mais il est accaparé par Vitruve qu’il voudrait finir de publier…


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Lettre de Poleni à Euler du 6 octobre 1749 (Vérone, BC 3096/B f° 134)

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<h2>Contributeurs du projet</h2>

<img src="https://api.nakala.fr/static/website/europoleni/logos-png-652fb66bd437a.png" alt="undefined" style="height: auto;width: auto"/>

<h4>Padoue : Musée Giovanni Poleni (Dipartimento di Fisica e Astronomia, Università di Padova, via Loredan 10)</h4>
&nbsp;<a href="https://www.musei.unipd.it/it/fisica" target="_blank"><ins>https://www.musei.unipd.it/it/fisica</ins></a>&nbsp;
Le Musée Giovanni Poleni, Université de Padoue&nbsp;
L’origine de la collection remonte à 1738, lorsque le Sénat de la République de Venise crée une chaire de philosophie expérimentale à l'Université de Padoue. Pour la première fois, l’on propose des leçons fondées sur des expériences et des démonstrations, et les sujets traités vont de de la mécanique à l'hydrostatique, de l'optique à la chaleur : en termes actuels, il s’agit de leçons de physique expérimentale. La nouvelle chaire est attribuée en 1739 à Giovanni Poleni, marquis vénitien qui était alors professeur de mathématiques à l'université de Padoue. Pour ces nouvelles leçons, Poleni constitue un Cabinet de Physique d’environ quatre cents instruments, que ses successeurs enrichiront au cours des siècles en se procurant des milliers d’autres appareils, aujourd’hui conservés au Musée Giovanni Poleni.
<ul>
<li>Sofia Talas (conservatrice du Musée Poleni de Padoue)&nbsp;</li>
<li>Fanny Marcon, conservatrice du Musée Enrico Bernardi et du patrimoine scientifique diffus, Université de Padoue</li>
<li>Francesca Damiani (Bologne, Padoue) : Belgrado (Research, teaching and science popularization in the XVIII century : an analysis of the correspondence of Jacopo Belgrado with Giovanni Poleni, en ligne)</li>
</ul>

•	G. A. Salandin, M. Pancino, Il teatro di filosofia sperimentale di Giovanni Poleni, Lint, Trieste 1987
•	G.A. Salandin - Sofia Talas, “Giovanni Poleni, matematico, astronomo, fisico e filologo”, in La curiosità e l’ingegno, catalogo dell’omonima mostra – Padova, 2000.
•	G.A. Salandin- Sofia Talas, “Strumenti scientifici, dalla raccolta di Vallisneri al Teatro di filosofia sperimentale di Poleni” in La curiosità e l’ingegno, catalogo dell’omonima mostra – Padova, 2000.
•	G. Peruzzi, S. Talas, Bagliori nel vuoto. Dall'uovo elettrico ai raggi X: un percorso tra elettricità e pneumatica dal Seicento a oggi, Canova, Treviso 2004
•	S. Talas, “The creation and the role of Giovanni Poleni's Teatro di Filosofia Sperimentale”, in Bisanzio, Venezia, Nuovo Ellenismo (E. Nicolaidis, G. Vlahakis eds), Athens 2004, pp. 283-293
•	S. Talas, “Dall'astrolabio alle camere a bolle: Gli strumenti del Museo di Storia della Fisica di Padova”, in Il Giornale di Fisica, 2012, Issue 1 (January- March), pp. 3-33
•	S. Talas, “Entre Florence et Padoue : les années italiennes de Philippe Vayringe”, in Château des Lumières de Lunéville (ed.), Au fil de l’expérience – Lunéville et la science au siècle des lumières, Serge Domini, Vaux 2012, pp. 30-37
•	S. Talas, “New Light on the Cabinet of Physics of Padua”, in Cabinets of Experimental Philosophy in Eighteenth-Century Europe (J. Bennett, S. Talas eds), Brill, Leiden-Boston 2013, pp. 49-67
•	S. Talas, “Il gabinetto di filosofia sperimentale di Poleni”, in Giovanni Poleni tra Venezia e Padova, atti delle Giornate di studio "Giovanni Poleni tra Venezia e Padova" organized by the ’Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti e dall’Università degli Studi di Padova (Venezia-Padova, 14-15 novembre 2011), edited by P. Del Negro, Venezia 2013, pp. 247-275.
•	F. Marcon, G. Peruzzi, S. Talas, "Gli strumenti del pre-cinema del Museo di Storia della Fisica dell'Università di Padova", Padova University Press, 2016
•	Fanny Marcon, Giulio Peruzzi, Sofia Talas, “The Physics Cabinet of the University of Padua at the crossroads between Veneto and Europe”, in Opuscula Musealia, vol. 26, 2019, pp. 157-172

<h4>Brest : Université de Bretagne Occidentale (UBO)</h4>
<h5>Centre d’étude des correspondances et journaux intimes (UR CECJI)</h5>
<ul>
<li>Marie-Thérèse Cam (coordinatrice), sélection du corpus, traductions latines, révisions, dépôt dans Nakala&nbsp;</li>
<li>Gwénaëlle Etienne (Lettres aux savants et libraires d’Europe du Nord, Paris, Leipzig, Leyde, La Haye) : Dortous de Mairan, Guérin, Kapp, Musschenbroek, Gosse, De Thoms, Uytwerf, Van der Aa)&nbsp;</li>
<li>Céline Le Gall (publication et traduction des traités de navigation primés par l’Académie des sciences de Paris ; extraits de lettres de Bernoulli, Mairan, Séguier et Guérin)</li>
<li>David Loaec (Lettre à Hermann)&nbsp;</li>
<li>R. Maréchal, « La correspondance anglaise de Poleni » (Jurin, Atwell, Dunclass, Mead, Folkes)</li>
<li>Pascaline Morel (Delisle, Bose, Euler, Havercamp)</li>
<li>G. Williams (Grenoble UMR Litt&amp;Art, Professeur à l’université de Lorient), superviseur, encadrement stages TEI (Cécile Hamon, Lucas Marienne, Léa Telef)</li>
</ul>
<h5>Laboratoire de Mathématiques de Bretagne Atlantique (UMR LMBA)</h5>
<ul>
<li>Frédérique Plantevin (UBO, LMBA) : Lettre à Hermann, lettres d’Euler&nbsp;</li>
<li>Pietro Milici (université d’Insubria, Varese, Italie) : photos numériques du corpus (Venise, Vérone), indexation ; Lettre à Hermann, lettres non publiées de et à Riccati</li>
</ul>
<h5>Centre François Viète (UR CFV, Nantes-Université – UBO)</h5>
<ul>
<li>Lisa Rougetet (Nollet, Jallabert)</li>
</ul>
<h4>Collaboration scientifique</h4>
<ul>
<li>Michael Hiermanseder, Musée national d’astronomie de Vienne (Marinoni, Maximilien Hell)</li>
</ul>

<h4>Soutiens en ingénierie et technique</h4>
<h5>MSHB (Rennes)</h5>
<ul>
<li>Gwénaëlle Patat, Morgane Mignon (édition numérique)</li>
<li>Aline Benvegnú Dos Santos, Chloé Choquet, Élisa Mabille (soutien technique pour Nakala)</li>
</ul>
<h5>UFR Lettres UBO-Brest</h5>
<ul>
<li>Yves Guyomard (infographie, traitement de l’image)</li>
</ul>

<h4>Articles scientifiques (non exhaustifs)</h4>
On trouvera en ligne la très riche bibliographie et les publications des colloques de Padoue consacrés à Giovanni Poleni.
<ul>
<li>Pietro Milici, Frédérique Plantevin. The gardener's hyperbolas. 2020. ⟨hal-02889469⟩</li>
<li>Robert Dawson, Pietro Milici &amp; Frédérique Plantevin (2021) Gardener’s Hyperbolas and the Dragged-Point Principle, The American Mathematical Monthly, 128:10, 911-921, DOI: 10.1080/00029890.2021.1982634</li>
<li>Pietro Milici, Frédérique Plantevin, Massimo Salvi. A machine for conics and oblique trajectories. 2020. ⟨hal-02530207⟩</li>
<li>Pietro Milici, Frédérique Plantevin, and Massimo Salvi. “A 3D-printable machine for conics and oblique trajectories”, International Journal of Mathematical Education in Science and Technology (2021): 1-17.</li>
<li>P. Milici, Poleni's instruments to trace transcendental curves" by an astonishingly pure and simple method”, XXXIX Scientific Instrument Symposium, London (<a href="https://www.sciencemuseum.org.uk/sites/default/files/2020-09/Milici-Poleni%27s-instruments.pdf" target="_blank"><ins>https://www.sciencemuseum.org.uk/sites/default/files/2020-09/Milici-Poleni%27s-instruments.pdf</ins></a>)</li>
<li>F. Plantevin, P. Milici, Historical Instruments, Education, and Do-It-Yourself in the Cabinet of Curiosity of Brest, France: University Experiences in Mathematics, Historical Scientific Instruments in Contemporary Education, 209-225, 2022 | doi:10.1163/9789004499676_013 chapter 11</li>
<li>P. Milici, M. G. Lugaresi Lettere inedite nella corrispondenza tra Jacopo Riccati e Giovanni Poleni, dans Conoscere il passato per progettare il futuro. Studi per l’Ottavo Centenario dell’Università di Padova a cura di Gian Paolo brizzi e Massim Donattini (chap. d’ouvrage, p.113-148), Bologna, Il Mulino (déc. 2022)</li>
<li>Michael Hiermanseder, „Von der Gestalt der Erden“ Gradmessungen im 18. Jahrhundert (“On the shape of the Earth” Measurements of latitude in the 18th century), 2022</li>
<li>Michael Hiermanseder, “ Habent sua fata libelli – Drei Briefe von Johann Jakob von Marinoni, seine Sternwarte betreffend. Pamphlets have their destiny – Three letters of Jacopo de Marinoni, concerning his observatory”, 2022 : trois lettres sont publiées en allemand par le groupe de travail sur l’histoire de l'astronomie dans le volume de conférence Innovations dans le domaine instrumental, Nuncius Hamburgensis, Vol. 52 (2023)</li>
<li><a href="https://www.fhsev.de/Wolfschmidt/events/akag-bremen-2022.php" target="_blank"><ins>https://www.fhsev.de/Wolfschmidt/events/akag-bremen-2022.php</ins></a>&nbsp;</li>
<li><a href="https://www.fhsev.de/Wolfschmidt/GNT/research/nuncius.php" target="_blank"><ins>https://www.fhsev.de/Wolfschmidt/GNT/research/nuncius.php</ins></a>&nbsp;</li>
<li>Michael Hiermanseder, « Janez Vajkard de Valvasor (1641-1693), Giovanni Jacopo de Marinoni (1676-1755), Giovanni Marchese Poleni (1683-1761). Trois cartographes, astronomes et mathématiciens de la région Alpes-Adriatique aux XVIIe et XVIIIe siècles », Académie slovène des sciences, en allemand, 2023</li>
<li>Fanny Marcon, Giulio Peruzzi, Sofia Talas, The Physics Cabinet of the University of Padua at the crossroads between Veneto and Europe, in Opuscula Musealia, vol. 26, 2020</li>
<li>Sofia Talas, Physics in the Eighteenth Century: New Lectures, Entertainment and Wonder, in Laura Bassi – The World’s First Woman Professor in Natural Philosophy (édité par Luisa Cifarelli et Raffaella Simili), Springer, 2020, p. 49-68</li>
</ul>

Correspondance européenne de Giovanni Poleni

Auteur :	Giovanni Poleni
titrefr	Giovanni Poleni à Michele Ciera, à Padoue le 19 juin 1751
http://nakala.fr/terms#created	1751-06-19
licence	CC-BY-4.0
type	http://purl.org/coar/resource_type/c_c513
http://purl.org/dc/terms/identifierfr	Cote : It.X,284 (=6576) f° 64
langues	it
http://purl.org/dc/terms/mediumfr	Description matérielle : 1 feuillet RV et 1 folio
http://purl.org/dc/terms/mediumfr	Statut : brouillon
http://purl.org/dc/terms/spatialfr	Destination : Lisbonne
http://purl.org/dc/terms/spatialfr	Lieu de conservation : Venise, Biblioteca Marciana
auteur	Giovanni Poleni

Correspondance européenne de Giovanni Poleni

Giovanni Poleni à Michele Ciera, à Padoue le 19 juin 1751

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